Éducation

Crise au cœur de l’enseignement supérieur : l’évaluation du LMD en péril

Les acteurs de l’enseignement supérieur se sont réunis à Saly, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (LMD), en vigueur depuis plusieurs années au Sénégal. Par Alioune Badara CISS (Correspondant)
Les acteurs de l’enseignement supérieur se sont réunis à Saly, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (LMD), en vigueur depuis plusieurs années au Sénégal. Par Alioune Badara CISS (Correspondant)

Les acteurs de l’enseignement supérieur se sont réunis à Saly, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (LMD), en vigueur depuis plusieurs années au Sénégal. Par Alioune Badara CISS (Correspondant)

Lors de l’ouverture de la cérémonie officielle, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à cette rencontre, soulignant que « lorsque les acteurs demandent l’évaluation de leur propre système, cela démontre une volonté d’objectivité. » Il a également précisé que les résultats de cette réunion seraient le reflet des préoccupations de la communauté universitaire.

Concernant les orientations, Dr Diouf a fait un bilan positif : « Nous avons réussi à orienter les étudiants en septembre, un fait inédit depuis près de dix ans. Le 19 septembre, 86 % des bacheliers ont été orientés, et ceux restants bénéficieront d’un second tour d’orientation avant la fin octobre. » Il a cependant exprimé des regrets face aux retards d’inscription et aux difficultés financières rencontrées par certains étudiants, qui ont entraîné la perte de places.

Le ministre a également abordé la question des bourses, assurant qu’elles seraient entièrement versées d’ici deux à trois semaines. Il a toutefois dénoncé les conséquences d’un budget 2024 qui ne couvre que neuf mois, engendrant des tensions financières durant la période d’octobre. Malgré les inquiétudes exprimées, Dr Diouf a affirmé que les bourses ne seraient pas réduites.

Enfin, bien que des tensions avec le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) persistent, le ministre a affirmé que le gouvernement n’était pas en conflit avec le syndicat. Il a réitéré son engagement à réintroduire un décret crucial pour la prise en charge des pensions des veuves et veufs des enseignants chercheurs, perdu depuis des mois.


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