Barthélemy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la Coalition « Samm sa Kaddu » pour les législatives anticipées, se montre déterminé à instaurer une cohabitation politique inédite au Sénégal, dans l’espoir de rééquilibrer le rapport de force avec le pouvoir en place. Il se dit prêt à assumer les responsabilités de la gestion du pays, à condition que les électeurs leur accordent leur confiance le 17 novembre prochain.
Selon Dias, le Sénégal traverse une période de turbulences marquées par une perte de repères et un sentiment de désillusion parmi les citoyens. Il déplore le manque de direction à la tête de l’État, qualifiant la situation de véritable dérive. Il appelle les électeurs à choisir « une autre voie », incarnée par sa coalition, pour restaurer l’harmonie sociale et éviter ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des affaires publiques par le pouvoir actuel.
Le maire de Dakar ne mâche pas ses mots sur les erreurs commises par le gouvernement en place, notamment au cours des sept derniers mois, qu’il accuse d’avoir aggravé la précarité et le mal-être des populations. Il estime que les choix économiques adoptés ont conduit le pays dans une impasse, affectant durement les ménages, les jeunes et les acteurs économiques. Face à ce constat, Barthélemy Dias prône un changement de cap radical, axé sur la vérité, le bien-être des populations, et la restauration de la dignité humaine.
La campagne électorale à venir est perçue par lui comme une opportunité de vérité et de clarification pour le peuple sénégalais. Il promet de se battre pour instaurer un gouvernement d’union nationale, capable de redresser les grands équilibres économiques et de garantir la stabilité du pays. Pour Dias, l’instauration de la cohabitation est une chance de redresser la barre et de ramener le Sénégal sur le chemin de la paix et de la prospérité.
Face aux récents événements, notamment les inondations qui ont dévasté certaines régions et les arrestations de figures politiques comme Bougane Guèye Dany, Dias critique la répression et l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir, qu’il considère comme une tentative de museler l’opposition et de fausser les résultats des législatives à venir.