Le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) a exprimé de « vives inquiétudes » face à la situation politique, économique et sociale du pays depuis l’arrivée de Pastef au pouvoir. Dans un communiqué, il a demandé l’abandon de la loi interprétative de l’amnistie et la fin des licenciements dans divers secteurs.
Le FDR dénonce ce qu’il considère comme un « harcèlement des opposants » et appelle à de « véritables concertations politiques » pour préserver les traditions démocratiques du Sénégal. Il critique également les « mesures antisociales » du gouvernement, notamment la hausse des prix du carburant et des produits de première nécessité, qu’il attribue à une mauvaise gestion économique.
Le collectif, dirigé par Khalifa Sall, a aussi condamné « l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques », citant la levée imminente de l’immunité de certains députés de l’opposition et l’augmentation des arrestations d’activistes. Il fustige l’interdiction de voyage imposée à l’ancien ministre Mansour Faye sans notification officielle, ainsi que des « redressements fiscaux injustifiés » à l’encontre d’hommes d’affaires supposés proches de l’opposition.
Selon le FDR, « jamais un gouvernement n’a autant nui à son propre pays depuis l’indépendance », l’accusant de fragiliser l’État de droit et de favoriser l’impunité. Fort de plus de soixante-dix partis et organisations de la société civile, le FDR reste une voix critique face au pouvoir en place, mettant en avant ce qu’il considère comme des « manquements » graves dans la gestion du pays.