Les autorités en place continuent d’être la cible des critiques de leurs prédécesseurs. Selon Ayib Daffé, ancien député et cadre du parti Pastef, le régime actuel aurait contracté en secret un emprunt colossal de 1800 milliards de francs CFA. Dans une publication sur son compte X (anciennement Twitter), le Secrétaire général intérimaire du parti a dénoncé cette opération, affirmant que ni le peuple, ni l’Assemblée nationale, pourtant chargée de contrôler les finances publiques, n’en avaient été informés.
Pour Ayib Daffé, il s’agit purement et simplement d’un cas de « prédation financière ». Ce qui l’étonne davantage, c’est que ces mêmes acteurs politiques sollicitent aujourd’hui le soutien de leurs concitoyens, malgré les détournements présumés. Il les accuse de vouloir obtenir une immunité parlementaire pour échapper à la justice et éviter toute forme de reddition de comptes. « Ce n’est pas sérieux, il faudra rendre des comptes », a-t-il conclu.