Après Ousmane Sonko, c’est au tour de Barthélemy Dias d’être confronté à une contestation concernant son éligibilité à la suite de sa condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, dans l’affaire Ndiaga Diouf. Malgré ce recours déposé par la Coalition And Ligey Sunu Reew (ALSR) devant le Conseil constitutionnel, ses partisans demeurent optimistes, estimant que la candidature du maire de Dakar reste valide. Le recours, introduit par Modou Dièye, mandataire de la coalition ALSR, s’appuie sur plusieurs articles du Code électoral, affirmant que Barthélemy Dias n’est plus éligible en raison du rejet de son pourvoi en cassation en décembre 2023.
La défense de la coalition soutenant Dias insiste sur l’absence de toute procédure de radiation judiciaire, soulignant qu’aucune peine complémentaire n’a été prononcée contre lui. De plus, ils mettent en avant un conflit de lois dans le temps, car les faits remontent à 2011, bien avant l’application du Code électoral de 2021. Pour eux, ce recours ne repose sur aucune base juridique solide.
Avant cette affaire, un autre recours avait été introduit contre Ousmane Sonko par la coalition Takku Wallu Senegaal, contestant également son éligibilité pour les législatives anticipées de novembre 2024. Cependant, ses partisans, tout comme ceux de Barthélemy Dias, restent convaincus de l’éligibilité de leur leader.