Rebondissement politique : l’article clé de la loi d’amnistie retoqué, Sonko et Branco contre-attaquent

Le Conseil constitutionnel a tranché : l’article premier de la loi d’interprétation de la loi d’amnistie a été jugé contraire à la Constitution. Saisie par l’opposition, cette instance a donné raison à ses détracteurs, une décision aussitôt saluée par les adversaires du pouvoir comme une victoire juridique et politique.
Pour l’opposition, il s’agit d’un revers cinglant infligé au parti au pouvoir, Pastef, à l’origine du texte par l’intermédiaire du député Amadou Bâ. En revanche, le Premier ministre Ousmane Sonko, également président de Pastef, a relativisé la portée de cette décision. Selon lui, loin de fragiliser leur position, le Conseil constitutionnel a, au contraire, validé l’essentiel de leur démarche, tout en jugeant « superflu le postulat » qui la fondait.
La décision suscite également des réactions sur la scène internationale. L’avocat français Juan Branco, proche du camp au pouvoir, a publié un message sur le réseau X (anciennement Twitter), relayé par Les Échos, dans lequel il estime que cette décision ouvre désormais « la voie à une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) contre Macky Sall ». Il considère que le président Diomaye Faye et le Premier ministre Sonko peuvent désormais, s’ils le souhaitent, activer cette procédure.
Ce commentaire fait écho à la proposition du député Guy Marius Sagna, membre de Pastef, qui a récemment soumis à l’Assemblée nationale une résolution visant à traduire l’ancien président Macky Sall devant la Haute Cour de justice pour haute trahison.
Dans un climat politique toujours tendu, cette décision des « Sept Sages » relance le débat sur les suites judiciaires de l’ère Macky Sall, et redonne un nouveau souffle aux revendications de reddition des comptes portées par la nouvelle majorité.
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