Les coalitions et partis politiques se préparant pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 sont désormais connus. Hier, le ministre de l’Intérieur a publié l’arrêté relatif aux candidatures reçues pour ce scrutin. Selon le document, 41 dossiers ont été jugés recevables, tandis que 10 ont été déclarés irrecevables, dont deux provenant de la départementale et de la diaspora. Les candidats dont les dossiers ont été rejetés disposent de 24 heures pour introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitive.
L’arrêté précise les motifs de rejet des candidatures. Par exemple, la coalition «Alliance Samm Sunu Senegaal» a été disqualifiée pour avoir soumis une liste incomplète, en violation de l’article L.173 du Code électoral. De même, l’entité indépendante Front éthique républicain a vu sa candidature refusée pour ne pas avoir fourni de liste de suppléants, également en infraction avec l’article L.173.
Le parti «En avant ca kanaam» a été recalé en raison de l’absence de la quittance nécessaire pour le dépôt du cautionnement, tel que stipulé dans l’article L.175 du Code électoral. Quant au parti «En marche pour la renaissance du Sénégal (Mpr)», son rejet résulte du non-dépôt d’une liste de suppléants pour les scrutins proportionnels et majoritaires, en violation de l’article L.173.
D’autres candidatures, comme celle du Parti pour la rénovation et l’émergence du Sénégal, ont été rejetées pour avoir été soumises en dehors des délais légaux. La coalition «Rv naatangue» a également vu son dossier rejeté en raison du non-respect de la parité sur la liste des suppléants.
Concernant les autres dossiers irrecevables, la coalition «Takku Wallu Senegaal» a été sanctionnée pour avoir présenté un nombre insuffisant de candidats dans le département de Bakel, en violation des articles L.149 et L.173 du Code électoral. Des décisions similaires ont été prises à l’encontre d’autres coalitions, comme «Defar sa gokh» et «Alsar», pour des infractions aux mêmes dispositions.