Le Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes (Pavie I), mis en œuvre depuis 2022, a permis de former 12 000 entrepreneurs en marketing et communication, et d’aider à formaliser 5800 petites entreprises, avec un budget d’1 milliard 750 millions de francs Cfa, a-t-on appris, jeudi à Dakar, de la Déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, Aïssatou Mbodj. Le but du Pavie I est de former ses bénéficiaires dans les domaines du «marketing, de l’image de marque et de la communication» pendant trois ans, en vue de leur efficacité. La formation porte aussi sur «le diagnostic, le coaching et le conseil».
«Avec l’accompagnement du Pavie I, nous avons formé plus de 12 000 bénéficiaires et aidé à formaliser plus de 5800 unités économiques, pour un montant global d’1 milliard 750 millions de francs Cfa», a dit Mme Mbodj à l’ouverture de l’un des ateliers de formation.
Selon elle, «le Pavie I est la première des deux phases du Programme de valorisation des initiatives entrepreneuriales.
Cet atelier permettra plus précisément de renforcer les compétences des entreprises dans les domaines du marketing, de l’image de marque et de la communication», a précisé Aïssatou Mbodj.
L’agroalimentaire est l’un des secteurs d’activité des entreprises bénéficiaires.
Le Pavie II sera lancé bientôt, selon la Déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes.
La mise en œuvre de cette prochaine phase va consister à aider les entrepreneurs bénéficiaires à constituer «un secteur privé très fort et dynamique», a-t-elle déclaré. La Directrice générale du Bureau de mise à niveau des entreprises (Bmn), Fatou Dyana Ba, s’est réjouie du partenariat noué par la structure qu’elle dirige et la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj).
Elle estime que cette collaboration met en exergue «la complémentarité qu’il y a entre les structures que l’Etat a mises en place pour soutenir l’entrepreneuriat et favoriser l’éclosion et le développement des petites et moyennes entreprises».
«Ce partenariat […] est la preuve de notre volonté partagée de renforcer le tissu économique de notre pays», a souligné Mme Ba.