Près de dix millions de Tunisiens sont invités à voter dimanche lors d’une présidentielle qui paraît jouée d’avance, selon les experts, en faveur du président sortant Kais Saied, accusé de dérive autoritaire par ses opposants et la société civile. Pas de meetings électoraux, ni débats ou posters dans les rues.. Bien loin de l’engouement, il y a cinq ans, autour de cet expert de la Constitution à la réputation de probité. Edition spéciale du Journal de l’Afrique avec notre invité Hatem Nafti, essayiste, auteur de « Notre ami Kais Saied, essai sur la démocrature tunisienne ».