
L’annonce par Donald Trump d’une hausse généralisée des droits de douane vers les États-Unis a provoqué une onde de choc dans le commerce mondial. Le continent africain, confronté à des défis économiques persistants, risque de subir de lourdes répercussions. Quels pays seront les plus durement touchés ? Tour d’horizon d’un bouleversement tarifaire qui pourrait transformer les relations commerciales entre l’Afrique et les États-Unis.
Le Lesotho se trouve en première ligne, avec des droits de douane portés à 50 %. Ce petit pays enclavé voit ses exportations vers le marché américain gravement menacées. Madagascar suit de près, avec une taxe fixée à 47 %, un coup sévère pour une économie déjà vulnérable. Maurice, avec 40 %, et le Botswana, à 37 %, complètent ce peloton de tête, confrontés à des barrières tarifaires qui annoncent des temps difficiles.
D’autres nations africaines ne sont pas épargnées. L’Algérie, l’Afrique du Sud et la Libye figurent parmi les cibles majeures de cette politique commerciale agressive. Des poids lourds économiques aux pays pétroliers, l’impact se fait sentir à tous les niveaux. La Côte d’Ivoire, avec une augmentation à 21 %, et le Sénégal, soumis à un tarif de 10 %, devront également adapter leurs approches pour atténuer les conséquences.
Cette vague de tariffs pose une question cruciale : quels effets concrets auront ces mesures sur les économies africaines ? Une baisse des exportations, un frein à la croissance ou une réorientation vers des marchés alternatifs comme la Chine ou l’Europe sont autant de scénarios envisageables.
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