La Corée du Sud, perçue comme une des démocraties les plus stables d’Asie, a connu mardi soir une crise majeure, lorsque le président conservateur Yoon Suk-yeol a brièvement décrété la loi martiale avant de faire volte-face, sous la pression du Parlement et de la rue. Un événement qui ravive les fantômes de l’autoritarisme dans une démocratie encore jeune, mais solide.