Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire générale du Parti socialiste (PS), presse l’État du Sénégal à intervenir sans délai face aux inondations qui frappent durement les régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda. Selon elle, cette situation « désastreuse » aurait pu être évitée par une meilleure anticipation et une gestion plus stricte des risques.
Les inondations qui ravagent les localités situées le long du fleuve Sénégal ont suscité une vive indignation parmi les populations touchées et au sein de la classe politique. Dans un communiqué, Aminata Mbengue Ndiaye a dénoncé l’irresponsabilité des autorités, accusant le gouvernement de négligence dans la prévention et la gestion des affluents du fleuve. « Les populations de Saint-Louis, Matam et Tambacounda vivent depuis plusieurs jours des moments de grande détresse », a-t-elle déclaré.
Pour elle, ces inondations d’une envergure exceptionnelle résultent non seulement des pluies intenses, mais surtout de la gestion inadéquate des affluents. « Ces catastrophes sont principalement dues à un manque de contrôle des affluents et aux fortes précipitations, malgré le lâcher d’eau de Manantali censé stabiliser le niveau du fleuve », a-t-elle affirmé. Elle pointe également du doigt le manque de réactivité du gouvernement face aux alertes hydrométéorologiques de ces derniers mois.
Le Parti socialiste exprime sa profonde préoccupation et appelle à une réponse rapide de l’État pour apporter une aide d’urgence aux populations sinistrées. « L’État doit impérativement mener des actions rapides pour sortir les habitants de la situation chaotique dans laquelle ils se trouvent depuis le 4 octobre 2024 », a insisté Mme Ndiaye. Elle a également adressé un message de solidarité et de compassion aux familles affectées, leur assurant le soutien du PS.
Selon Aminata Mbengue Ndiaye, cette crise aurait pu être évitée par une meilleure préparation et une gestion préventive. « L’absence de mesures appropriées de la part des nouvelles autorités a plongé nos populations dans cette situation catastrophique », a-t-elle conclu.