Amadou Ba, ancien candidat à la présidentielle et leader du parti « Nouvelle responsabilité », s’est exprimé devant la presse hier, à la Maison du Parti socialiste. Il a saisi cette opportunité pour clarifier sa position sur des sujets d’actualité et répondre aux critiques formulées à son encontre. En tête de liste de la coalition « Jamm ak Njariñ » pour les élections législatives du 17 novembre, l’ancien Premier ministre a présenté sa vision pour l’avenir du Sénégal, tout en dénonçant le manque de vision et de solutions du gouvernement actuel face aux défis nationaux.
Amadou Ba a débuté sa déclaration en exprimant sa solidarité envers les populations victimes des récentes intempéries, en particulier celles vivant le long du fleuve Sénégal. Il a rappelé son alerte du 17 septembre sur la nécessité d’une action gouvernementale rapide et coordonnée face à cette crise. « Il est impératif que des actions soient menées avec rigueur pour protéger nos populations et éviter de nouvelles tragédies », a-t-il souligné.
Répondant aux accusations de richesse et de malversations financières, Amadou Ba a réfuté les critiques concernant sa fortune, les qualifiant de « manipulations sans fondement ». Il a défié ses détracteurs, y compris ceux au pouvoir, de publier leurs propres revenus. « Le Peuple sénégalais mérite de connaître la vérité, sans ambiguïté ni manipulation », a-t-il affirmé.
L’ancien Premier ministre a également critiqué la gestion actuelle du gouvernement dirigé par Diomaye-Sonko, qu’il accuse de manquer de vision. Il dénonce « des promesses sans lendemain » et une gestion marquée par la division et l’intimidation. « Le pouvoir ne s’exerce pas dans la peur ou la contrainte. Le Peuple sénégalais mérite mieux que cela », a-t-il déclaré.
Concernant les législatives du 17 novembre, Amadou Ba a réitéré son engagement à construire une majorité à l’Assemblée nationale pour sortir le pays de l’impasse. Il a souligné l’importance d’une gouvernance axée sur l’action et le progrès, et non sur la répression et les accusations. « Gouverner, c’est décider et agir. Il nous faut une majorité à l’Assemblée nationale pour redonner espoir à notre pays », a conclu Amadou Ba.