Le parti Pastef a déposé, depuis avant-hier, une plainte contre Anta Babacar Ngom, candidate aux élections législatives de la Coalition «Samm sa kaddu», suite à des «actes perturbant» sa campagne électorale à Diourbel en vue du scrutin du 17 novembre prochain. Anta Babacar Ngom se défend des accusations portées à son encontre et invite les autorités à ouvrir une enquête pour situer les responsabilités. Par Amadou MBODJI –
Une plainte est déposée par le parti Pastef contre Mme Anta Babacar Ngom de la Coalition «Samm sa kaddu».
Cette plainte, qui vise d’autres personnes non identifiées, intervient suite à des actes que le parti Pastef considère comme perturbant sa campagne électorale à Diourbel en vue des élections législatives du 17 novembre prochain. La plainte, déposée par Me Abdi Nar Ndiaye, avocat à la cour, porte sur quatre griefs que sont «la destruction de biens appartenant à autrui, coups et blessures volontaires, voies de fait et complicité de cas de chefs».
La plainte a été déposée avant-hier sur la table du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel.
Me Ndiaye va déposer, dit-il, une autre plainte au Parquet de Mbacké pour des faits similaires.
«Des tentatives de manipulation vigoureusement dénoncées»
Dans un communiqué, l’Alternative pour la relève citoyenne (Arc) dénonce «vigoureusement les tentatives de manipulation visant à associer injustement son image ou celle de son leader, Anta Babacar Ngom, à des actes de violence».
«Ces accusations fallacieuses, fondées sur des rumeurs et des vidéos détournées, n’ont d’autre objectif que de porter atteinte à notre campagne exemplaire et pacifique. Malgré les provocations régulières lors de notre passage à Mbacké, le 6 novembre 2024, notre posture demeure inébranlable. Nous condamnons fermement tout acte de violence», se défend Mme Anta Babacar Ngom.
«L’idée qu’une bagarre, survenue à proximité de notre convoi, puisse nous impliquer est purement fallacieuse. Notre dispositif de sécurité est exclusivement chargé de la protection de nos équipes, dans le strict respect des lois et normes de sécurité publique», soutient le leader de l’Arc. Mme Ngom exhorte ses militants et sympathisants «à rester calmes et à ne pas céder aux provocations». «Nous appelons les citoyens à la vigilance face aux tentatives de désinformation qui cherchent à semer la confusion et la division. Nous demandons aux autorités d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités des incidents enregistrés à Mbacké et de renforcer les mesures de sécurité pour assurer un climat électoral serein», recommande celle qui est investie sur la liste nationale de la Coalition «Samm sa kaddu». «Arc reste résolument engagée à mener un débat politique basé sur des idées et des propositions concrètes pour l’avenir du pays. Nous remercions tous ceux qui soutiennent notre vision d’un Sénégal pacifique et démocratique», conclut le communiqué.
ambodji@lequotidien.sn
Content retrieved from: https://lequotidien.sn/violences-electorales-les-coups-de-la-campagne/.