Instauré le 10 octobre après les premières nuits d’émeutes, le couvre-feu nocturne a été prolongé mardi en Martinique tandis que les négociations entre l’État et les acteurs locaux patinent. Depuis début septembre, l’île antillaise est en proie à une mobilisation sociale contre le prix des produits alimentaires, 40 % plus chers que dans l’Hexagone.