L’Assemblée nationale sénégalaise est en pleine mutation sous la houlette de son nouveau président, El Malick Ndiaye. Fini les passe-droits, les privilèges indus et les justifications floues ! Dans une déclaration ferme et sans appel, il a annoncé une série de réformes qui bouleversent les habitudes des députés et imposent une gestion plus rigoureuse des finances publiques.
Désormais, tout député absent des travaux des commissions ne percevra plus d’indemnité de session. Une décision radicale qui vise à responsabiliser les parlementaires et à mettre un terme aux comportements laxistes qui ternissent l’image de l’institution. Plus question d’être payé pour un travail non effectué !
Mais ce n’est pas la seule réforme choc. Les frais de mission, longtemps sources d’abus, sont aussi dans le viseur. Jusqu’ici, un député en déplacement pour trois jours percevait une indemnité couvrant cinq jours, incluant la veille du départ et le lendemain du retour. Une pratique jugée inacceptable qui vient d’être purement et simplement abolie.
Et ce n’est pas tout ! El Malick Ndiaye entend aller encore plus loin en instaurant une cellule dédiée à la passation des marchés. Jusqu’ici, lorsque des justificatifs étaient demandés, une réponse évasive et opaque suffisait : « C’est à la discrétion du président. » Mais cette époque est révolue ! Désormais, chaque marché devra être justifié et validé selon des critères stricts, dans une démarche de transparence totale.
Élu président de l’Assemblée nationale le 2 décembre 2024, après avoir brièvement occupé le poste de ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye affirme son autorité et impose un nouveau cap. Cette offensive contre les pratiques opaques marque-t-elle le début d’une nouvelle ère pour l’Assemblée nationale ? Seul l’avenir nous le dira…